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Mis à jour le 26 mai 2025
Fiche Prévention

L’accident vasculaire cérébral

L’AVC se produit quand le sang ne circule plus correctement dans le cerveau. C’est une urgence médicale ! Il est crucial de reconnaître les signes avant-coureurs et d’agir rapidement pour minimiser les conséquences.

L’accident vasculaire cérébral
© Freepik

En France, on estime qu’environ 150 000 personnes sont touchées chaque année par un accident vasculaire cérébral. Dans la majorité des cas, les victimes d’AVC sont âgées de plus de 70 ans, mais environ 15% des patients ont moins de 50 ans.

C’est quoi un accident vasculaire cérébral ?

Accident = brutal et inattendu
Vasculaire = les vaisseaux, les artères
Cérébral = dans le cerveau

Il existe deux types d’AVC :

L’accident vasculaire cérébral ischémique est le plus fréquent. Un caillot se forme dans une artère et l’obstrue, empêchant le sang de circuler correctement. La zone qui devrait être irriguée par cette artère va alors manquer d’oxygène et de glucose.

L’AVC ischémique peut être causé par une plaque de cholestérol dans l’artère (athérome) ou par un trouble du rythme cardiaque, ces deux facteurs favorisant l’apparition de caillots.

L’accident vasculaire cérébral hémorragique, quant à lui, est dû à un saignement. L’artère s’abîme, se déchire et laisse le sang se répandre au niveau du cerveau. Il est souvent causé par l’hypertension artérielle.

Quels sont les facteurs de risque modifiables ? 

  • L’hypertension artérielle
  • Le tabac
  • La consommation d’alcool
  • Le diabète
  • Le cholestérol
  • Le surpoids ou l’obésité
  • La sédentarité
  • L’apnée du sommeil

Il est important de savoir que 90% des accidents vasculaires cérébraux sont évitables en intégrant des gestes simples à notre quotidien.

Quels sont les signes d’alerte ?

L’accident vasculaire cérébral survient très brutalement et entraîne une perte de fonction.

  • Trouble du langage
  • Paralysie du visage
  • Engourdissement du bras ou de la jambe
  • Vertige inhabituel
  • Trouble visuel d’un œil 

Que faire en cas d’AVC ?

L’AVC est une urgence médicale ! Il faut agir rapidement et appeler le 15 pour être orienté vers les urgences et pris en charge par un neurologue.

À son arrivée à l’hôpital, le patient passe une IRM ou un scanner cérébral. Cet examen permet de déterminer le type d’accident vasculaire cérébral (ischémique ou hémorragique), car la prise en charge est différente selon le diagnostic.

Dans le cas d’un AVC ischémique, un traitement anticoagulant en urgence ou une thrombectomie permettent d’éliminer le caillot. Pour un AVC hémorragique, la prise en charge se fait directement dans notre unité de neurovasculaire, ou dans le service de neurochirurgie d’un autre établissement.

Quelle prise en charge après un AVC ?

Suite à la phase aiguë, le patient est hospitalisé dans l’unité neurovasculaire du service de neurologie. En Sarthe, notre hôpital est le seul établissement à disposer d’une unité aussi spécialisée.

Après un accident vasculaire cérébral, un traitement est proposé au patient pour prévenir une récidive précoce. En parallèle, la rééducation est rapidement mise en place avec des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes et une orthophoniste.

Après leur séjour à l’hôpital, les patients peuvent être suivis dans des centres spécialisés pour poursuivre leur rééducation et pratiquer une activité physique adaptée.

💡 Bon à savoir

Après un accident vasculaire cérébral, il est important d’être vigilant avant de reprendre la conduite automobile.

La conduite doit être suspendue pendant une certaine période. Avant toute reprise du volant, le conducteur doit obligatoirement se soumettre à un examen médical réalisé par un médecin agréé par la préfecture, afin d’évaluer ses capacités physiques et cognitives.

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